Frais d'inscription des universités: Devons-nous payer les études des futurs traders ?
La décision de Dauphine d'augmenter ses frais d'inscription et surtout de les indexer sur les revenus des étudiants (en fait des parents) n'en finit pas de susciter des réactions fortes. Je réagis notamment au billet d'Emmanuel Davidenkoff, du magazine l'Etudiant, dont je reprends le titre un brin provocateur. Pour (essayer de) résumer, en gros on a d'un côté la position égalitariste (point de vue social) et de l'autre la position institutionnelle (point de vue des universités).
La première estime toutes les études devraient être gratuites pour tous, sous peine de discrimination sociale. Comme il supposé essentiel pour la nation que le plus de gens possible fasse des études, la mobilité sociale indispensable exige qu'aucune barrière ne soit mise ni dans le choix des études (pas de sélection) ni dans leur poursuite (gratuité). Dans la même logique, il ne faut surtout pas que les diplômes soient différents d'une université à l'autre sans quoi se dégageraient peu à peu des universités prestigieuses et d'autres moins. Cette position égalitariste repose sur plusieurs hypothèses. La première est que la mobilité sociale passe nécessairement par les études. C'est naturellement faux. Elle peut - et devrait - aussi être atteinte par d'autres moyens, comme l'entrepreneuriat notamment. La création de sa propre entreprise est par exemple un des moyens principaux de progression sociale chez les minorités et immigrants aux États-Unis (cf rapport de la Caisse des Dépôts ici). Et on ne parle pas là de start-ups high-tech cotées en bourse, mais bien de petites entreprises souvent de service qui ne changent pas le monde, mais qui changent la vie de leurs créateurs. La deuxième hypothèse est qu'il est dans l'intérêt du pays de pousser ses habitants vers les études les plus longues possibles. Là encore rien n'est plus faux. Nous avons tous dans notre entourage un ami qui poursuit ses études simplement parce qu'il ne sait pas quoi faire dans la vie. Outre le coût direct pour l'État de financer ce type de passe-temps, il y a naturellement un coût d'opportunité pour le pays et pour l'étudiant - peut-être celui-ci serait-il plus productif, et plus motivé, dans un job? Son départ libérerait des ressources qui pourraient profiter à ceux qui restent et qui sont, eux, motivés.
La troisième hypothèse est que travailler durant ses études est une déchéance ultime qui, en outre, met en péril la qualité des-dites études. Il n'y a probablement qu'en France qu'on puisse affirmer de telles positions le plus sérieusement du monde. Travailler durant ses études n'est pas facile et même contraignant. Mais travailler procure également des ressources, synonymes d'indépendance et de liberté, une insertion sociale dans un milieu inconnu jusqu'alors (facteur de mixité sociale, travaillez donc dans un MacDo!) et naturellement une expérience irremplaçable sur la vie en entreprise avec ses bon et ses mauvais côtés. On en ressort moins bête. Quant à l'impact négatif d'un job sur les études, il reste à dénicher l'étude qui le prouve... La quatrième hypothèse, celle de la stricte équivalence des diplômes d'une université à l'autre, est tellement naïve et démentie par les faits qu'il ne vaut pas la peine d'y consacrer trop de lignes. Non toutes les universités ne se valent pas, et toutes ne peuvent se placer au même niveau; permettre une diversité, c'est offrir la chance aux "petites" universités de se spécialiser sur certains créneaux liées à leur histoire, leur géographie ou leur environnement, bref en passant de généraliste à spécialiste, attirant ainsi les étudiants motivés par le domaine de spécialisation. Dernière hypothèse (il y en a sûrement d'autres), celle qui consiste à penser que la gratuité des études est garante de l'égalité à leur accès. "L'éducation n'a pas de prix," nous dit-on! C'est faux naturellement. Au risque de répéter un argument maintes fois produit en d'autres lieux, on sait qu'en France, ce sont en majorité des enfants de cadres qui font des études de haut niveau. Les faire payer par tous revient à faire payer les études des riches par les pauvres. Il est incompréhensible que ces derniers ne se révoltent pas en demandant une augmentation immédiate des frais de scolarité. L'éducation n'a pas de prix, certes, mais elle a un coût. Qui doit payer?
La position institutionnelle reprend ces critiques et estime qu'il n'est pas normal que les formations de pointe soient financées par la collectivité de manière indifférenciée, qu'une telle pratique est socialement injuste (voir à ce sujet l'entretien avec Gilbert Béréziat, vice-président de l'université Pierre-et-Marie-Curie). Elle constate également l'asphyxie financière des universités, noyées sous la masse des étudiants à motivation variable mais à coût fixe. Au fond, l'université française est victime de ce que les théoriciens appellent la tragédie des biens communs: toute ressource gratuite ou insuffisamment payée fait l'objet d'abus qui finissent par épuiser le système qui la produit. Elle constate également que le système français, dual, prive l'université de ses meilleurs étudiants (ceux-ci sont envoyés dans les grandes écoles) et de ses meilleurs chercheurs (ceux-ci vont travailler au CNRS). Ceux qui restent sont payés une misère, moins qu'une assistante de direction dans une PME. Elle indique également qu'il est possible de développer les prêts étudiants à taux très faible, poussant ainsi une logique de responsabilisation des étudiants. Ceci aurait également une autre vertu, celle de l'exigence: si je paie mes études, a fortiori si je m'endette, j'ai le droit d'être plus exigeant sur la qualité des études que l'on m'offre. Les américains diraient "Pas de taxation sans représentation". Bref, augmenter les frais d'inscription, c'est donner plus de pouvoir aux étudiants; par là on entend plus de vrai pouvoir, pas celui qui consiste à avoir un siège dans un comité qui organise le nettoyage des locaux universitaires comme c'est le cas actuellement. La question n'est finalement pas celle de savoir s'il faut augmenter les frais d'inscription. Idéologie et hypocrisie à part, elle est plus ou moins tranchée dans le principe. Elle n'est pas non plus de savoir s'il faut financer les études de traders: on n'avance pas en stigmatisant une profession. La question est plutôt de savoir dans quelles conditions l'augmentation des frais d'inscription peut à la fois servir au développement d'une université de qualité et permettre aux étudiants talentueux et motivés de poursuivre des études malgré un manque éventuel de ressources. Les pistes sont connues, exploitons-les.
Posted by Philippe Silberzahn on février 3, 2010 at 11:35 PM dans Actualité, Opinion | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Android, le MS-DOS de la téléphonie mobile?
Il y a un an, j'avais indiqué dans une note ici même que selon moi la plate forme Android de Google allait devenir pour la téléphonie mobile ce que MS-DOS avait été pour le PC. A l'époque le pari était un peu hardi. Au Mobile World Congress qui venait de se terminer, on pouvait voir tout au plus deux à trois terminaux équipés de cette plate forme, et le scepticisme était de mise chez les analystes. Mon raisonnement était le suivant: Android joue sur sa performance technique (c'est une bonne plate forme, bien conçue et robuste qui complémente un noyau de base Linux) et sur son modèle économique: il est gratuit. Il est lancé dans un contexte dans lequel les grandes plates formes concurrentes sont en difficulté: Microsoft Windows Mobile, malgré la qualité de certains de ses composants, est très inférieur en termes d'expérience utilisateur et est cher, il est qui plus est vieillissant. Symbian est très complexe à programmer et bien que mis progressivement en open source, il reste sous le contrôle complet de Nokia. Le monde Linux (Limo) peine à imposer une distribution qui aille au-delà d'un simple noyau et à offrir des composants, notamment d'interface utilisateur, bien adaptés au mobile. Les systèmes d'exploitation classiques dits "temps réel" comme Nucleus sont eux aussi trop limités pour "suivre" l'évolution rapide imposée par l'iPhone d'Apple en termes d'interface utilisateur. Il y a toutefois quelques différences avec MS-DOS, la principale étant que MS-DOS n'était pas gratuit, et qu'il n'était pas modifiable à volonté par les fabricants de PC. Du point de vue du fabricant de téléphone mobile qui cherche une plate forme, tous les arguments semblent être en faveur d'Android. Et de fait, depuis l'année dernière, à peu près tous les fabricants ont annoncé, et certains déjà introduit, des téléphones équipés d'Android. Il n'y a désormais plus aucun doute sur la viabilité industrielle de cette plate forme. La question qui subsiste est celle de savoir si, comme MS-DOS, elle deviendra dominante. Face aux arguments en faveur du oui, on peut avancer quelques raisons de douter. D'une part, l'expérience MS-DOS a servi de leçon et aucun acteur de l'industrie ne souhaite voir émerger un acteur aussi dominant que Microsoft. Tout le monde se plaint de la fragmentation de l'univers mobile en de multiples plates formes concurrentes et incompatibles, mais la vérité est que au moins, comme ça, personne ne domine autant que Microsoft dans le domaine des PC. La fragmentation est donc là pour durer. C'est d'autant plus vrai que les ambitions de Google dans le domaine mobile sont claires. Les opérateurs, par exemple, sont tentés de jouer la carte Google mais savent également que ce dernier souhaite les reléguer au range de fournisseur de tuyaux, comme ce qui se fait dans le monde PC avec les fournisseurs d'accès Internet. Les fabricants de téléphones eux aussi sont tentés par les avantages évidents d'Android, qui leur offre une possibilité de contrôle, mais la décision récente de ce dernier d'introduire son propre téléphone refroidit notablement leurs ardeurs... Android se retrouve un peu dans la situation de Symbian, trop dépendant de Nokia pour être vraiment neutre. La stratégie de Google consistant à concurrencer ses propres "clients" se révélera sans doute à courte vue dans une optique de pénétration rapide de marché.
Au final que reste-t-il? Malgré les réticences de certains acteurs, on peut envisager une domination rapide d'Android dans le domaine "ouvert" avec lequel coexisterait quelques plates formes plus ou moins fermées, et notamment Apple et RIM. Google et Apple sont donc les grands opposants des batailles mobiles à venir, et comme l'annonçait récemment BusinessWeek, ils ne peuvent désormais plus être amis. L'incertitude dans ce domaine sur de tels enjeux fait que cette industrie continue à être fascinante. Quant on songe que l'un des modèles classiques de l'innovation estime qu'une industrie, après une période de ferment créatif, se stabilise autour d'un design dominant, on voit ici un contre exemple presque parfait: la téléphonie mobile est née dans les années 70 et elle reste caractérisée par des incertitudes et des bouleversements continus.
Posted by Philippe Silberzahn on février 1, 2010 at 07:00 AM dans Actualité, Théorie | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Expansion entrepreneuriat: numéro spécial sur l'entrepreneuriat social
Le numéro 4 de l'Expansion Entrepreneuriat est sorti. Il porte sur l'entrepreneuriat social. Voici le sommaire:
- Entrepreneurial et solidaire à la fois / Alain Fayolle
- Godin, entrepreneur social avant la lettre / Sophie Boutillier
- Concept d'opportunité et besoins sociaux / Giovany Cajaiba-Santana
- Des "business models" pour les activités d'insertion / Martine Hlady Rispal
- Entretien avec Luc Sibille / Propos recueillis par Dominique-Anne Michel
- BENCHMARK - Politiques publiques : Faut-il suivre l'exemple anglais ? / Matthieu Grosset et Tarik Guezali
- ANALYSE - La "flexisécurité" à la française en question / Brigitte Pereira
- DEBAT - La finance solidaire : une démarche collective ? Cyrille Ferraton et David Vallat.
Le site de la revue devrait être en ligne très bientôt.
Posted by Philippe Silberzahn on décembre 15, 2009 at 12:11 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Expansion entrepreneuriat:numéro spécial croissance
L'Expansion Entrepreneuriat n°3 est paru. Il porte sur la croissance et s'intitule: Croissance : yes we can ! Voici le sommaire:
-Pour l'envol, piloter aux instruments / Philippe Siberzahn
-Small business et job machine / Amélie Jacquemin et Franck Janssen
-Les gazelles, les as de l'improvisation / Pierre-André Julien
-Les huit piliers de la croissance : Olivier Witmeur
-Il faut le vouloir pour le croître ! / Marc Foidart et Bernard Surlemont
- Recettes de réussite à l'américaine / Jean-Jacques Degroof, Jean-Michel Degeorge, Jacques-Henri Coste
-ETUDE - Pièges mortels pour jeunes pousses high-tech / Benoît Leleux et Ralph Seifert
-POINT DE VUE - Les FCPI, triste illustration de l'exception française/ Philippe Méré
-LIVRE - les firmes de croissance, ces inconnues.../ Didier Chabaud
Posted by Philippe Silberzahn on septembre 15, 2009 at 12:22 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Expansion entrepreneuriat - Mai 2009
Voici le sommaire de l'Expansion Entrepreneuriat du mois de mai 2009, dont le thème est l'accompagnement:
- Expert, conseiller, mentor, confident ou tout à la fois? Par Caroline Verzat et Chrystelle Gaujard
- Surmonter le paradoxe de l'isolement, Par Sylvie Sammut et Karim Messeghem
- Accompagner le projet ou le créateur? Par Servane Delanoë
- Quelques leçons de la Silicon Valley, Par Hervé Lebret
- Au commencement étaient les boutiques de gestion, Par Luc Duquenne
Egalement:
- Le mythe de l'entrepreneur irrationnel, par Saulo D. Barbosa
- Grandir, une obsession quotidienne, par Laurent Van Melckebeke
- Le partage est source de richesse, Entretien de Alain Fayolle et Caroline Verzat avec Patrick Dargent
- Un seul métier, trois dimensions, revue de livre par Caroline Verzat
Posted by Philippe Silberzahn on juillet 19, 2009 at 03:34 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Expansion entrepreneuriat: numéro spécial accompagnement
Le numéro 2 de l'Expansion Entrepreneurait est paru. Il porte sur les enjeux et les illusions de l'accompagnement.
- Expert, conseiller, mentor, confident ou tout à la fois / Caroline Verzat et Chrystelle Gaujard
- Surmonter le paradoxe de l'isolemenr / Sylvie Sammut et Karim Messeghem
- Accompagner le projet ou le créateur ? / Servane Delanoë
- Quelques leçons de la Silicon Valley / Hervé Lebret
- Au commencement étaient les boutiques de gestion / Luc Duquenne
- DIALOGUE - Le mythe de l'entrepreneur irrationnel / Saulo D. Barbosa
- PARCOURS DE CREATEUR - Grandir, une obsession quotidienne / Laurent Van Melckebeke
- ENTRETIEN AVEC PATRICK DARGENT - "Le partage est source de richesse" / Propos recueillis par Alain Fayolle et Caroline Verzat
- LIVRE - Un seul métier, trois dimensions / Caroline Verzat
Posted by Philippe Silberzahn on mai 12, 2009 at 12:59 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Lancement de l'Expansion Entrepreneuriat
Les périodes de crise sont propices aux idées neuves et aux projets audacieux, y compris dans la presse. Le Groupe Express Roularta vient ainsi de lancer, en partenariat avec l'Académie de l'entrepreneuriat, une nouvelle revue trimestrielle consacrée à la création d'entreprise et à l'innovation. Réseaux d'accompagnement ou de financement, collectivités, chercheurs, enseignants, consultants et plus largement tous ceux qui s'intéressent au développement de l'entrepreneuriat, y trouveront matière à réflexion. Son slogan: "Innover, développer, grandir".
Animé par Alain Fayolle (EM-Lyon) et Bernard Surlemont (université de Liège), L'Expansion Entrepreneuriat est une publication internationale et francophone, son comité de rédaction - dont je fais partie - accueillant des experts canadiens, suisses ou belges de la question.
« Nous abordons toutes les problématiques de création, reprise, transmission, entrepreneuriat organisationnel, institutionnel, social, de l'innovation et de la croissance des entreprises, avec un fort souci d'échanger les expériences et les meilleures pratiques, expliquent les promoteurs du projet. La revue est ouverte à toutes les disciplines et à tous les points de vue », souligne-t-on au siège du groupe de presse. Chaque numéro s'ordonnera autour d'une thématique, faisant alterner articles de vulgarisation, études, internationales, cas pratiques, témoignages et interviews.
Le premier numéro s'applique ainsi à démonter tous les clichés de la création d'entreprise.
Au sommaire :
- Le mythe de l'entrepreneur rationnel
- Le high-tech, grande illusion du décideur
- Le créateur d'entreprise est un "bricoleur"
- Université entrepreneuriale n'est pas un oxymoron
- L'«equity gap» financier ?
- Apprendre à entreprendre : les clichés sont vivaces
- Cultiver les projets de la seconde chance
- Aimé Jacquet : associer les talents pour les additionner
- Pour sortir de la naïveté sur la création d'entreprise
Contact abonnements : [email protected]
Posted by Philippe Silberzahn on mars 15, 2009 at 03:56 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Android vs. iPhone
J'étais hier à la conférence Le Mobile 2.0 où j'intervenais dans un panel de discussion sur la comparaison entre la stratégie d'Apple avec l'iPhone et celle de Google avec Android. A mon sens les deux sont très différents. L'iPhone est un produit fini, tandis qu'Android est une plate forme. Et donc la valeur d'Android n'est pas visible simplement en achetant un téléphone Android, car de ce point de vue, le produit est plutôt inférieur à l'iPhone: par exemple, le G1 est plus lourd, son écran tactile moins sophistiqué et ses applications moins finies que l'iPhone. Non ce qui est important c'est de considérer Android comme une plate forme c'est à dire que sa valeur est surtout importante pour les fabricants de téléphone, en particulier les nouveaux entrants, qui y trouvent une plate forme riche, fiable et facilement portable sur n'importe quel chipset. La génération 1 des téléphones Android sont des téléphones Google, mais il y a fort à parier que la génération 2 sera celle des téléphones commercialisés sous des marques où n'apparaîtra peut-être même pas le mot Android.
A mon sens, Android représente la même révolution que MS-DOS en 1981, et la comparaison vaut sur de multiples axes. Comme MS-DOS, il y a un avant et un après. Comme MS-DOS, les leaders d'avant auront du mal à rester leaders après. Il y a actuellement de nombreux fabricants chinois qui préparent une version Android de leur plate forme, nous (Digital Airways) travaillons avec certains d'entre eux et Samsung a du soucis à se faire. Comme MS-DOS, la communauté Apple se gausse devant l'infériorité de l'interface utilisateur d'Android, et elle a raison. On peut imaginer dans deux ans un marché structuré autour d'un Apple occupant 15% du marché à forte valeur ajoutée, et un Android occupant 80% du marché plutôt centré sur le milieu et le bas de gamme, mais très ouvert et pas mal fragmenté. Si l'on veut comparer iPhone et Android, c'est donc à mon sens en ces termes qu'il faut le faire.
Posted by Philippe Silberzahn on mars 11, 2009 at 11:17 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Pacte PME
Le Comité Richelieu organise le 4 mars une
réunion de lancement du Pacte PME international en présence de Mme Anne-Marie
Idrac, Secrétaire d'Etat chargé du Commerce Extérieur.
Cette
cérémonie est organisée au siège du groupe Total, dont le directeur
général Christophe de Margerie interviendra en ouverture.
Le Pacte PME International a pour but de redynamiser le portage à l’international des PME par les grands groupes français. La liste des grands groupes qui ont décidé de s’engager sera dévoilée lors de cette manifestation. Cet
évènement sera aussi l’occasion pour plusieurs PME de témoigner de leur
expérience du portage et du rôle fondamental que peuvent jouer les
grands groupes dans leur démarche d’internationalisation.
Rappelons que le Comité Richelieu est une organisation exclusivement composée de PME innovantes.
Il a été créé en 1989 et regroupe aujourd'hui 249 PME adhérentes et 2821 PME associées, regroupant près de 100 000 collaborateurs. Son principal cheval de bataille est d'améliorer l'accès aux marchés des petites entreprises, notamment en s'appuyant sur les grandes entreprises.
Posted by Philippe Silberzahn on mars 3, 2009 at 11:33 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Actualité Digital Airways
Pour info deux interviews de moi où j'explique ce que fait ma société, Digital Airways: une par vidéo réalisée par Christophe Romei, de Services Mobiles, blog sur l'actualité et les usages du marketing mobile, réalisée à Mobile World Congress (lien ici), et une de Jérôme Bouteiller parue dans NetEco aujourd'hui (lien ici).
Par ailleurs j'interviendrai lors de la conférence Le Mobile 2.0 organisée par le même Christophe Romei lors de la session du 10 mars à 13h40 animée par Eric Le Yavanc, rédacteur en chef de BusinessMobile.fr et qui aura pour thème "2 plateformes 2 stratégies : iPhone/Android ! Zoom sur les usages et le marché Forrester Research/ état des lieux".
Posted by Philippe Silberzahn on mars 3, 2009 at 11:29 PM dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack